Vous étiez précédemment en poste à Châlons-en-Champagne (Marne), qu’avez-vous découvert à votre arrivée à Plougastel ?

Bouziane Ouahba : « Avant d’arriver, j’avais eu droit à tous les clichés : la pluie bien sûr, mais aussi celui du breton « bourru »… Sauf que je n’ai pas ressenti ça. L’accueil a été incroyable, de ma première soirée à Lauberlac’h avant mon entretien au pot d’accueil organisé par le maire pour que je rencontre les 150 agents municipaux, le jour de mon arrivée. J’ai rarement vu quelqu’un comme Dominique Cap en termes de relations humaines. Ici, j’ai aussi été surpris par la solidarité et le maillage de la commune. Il y a de l’entraide. C’était palpable lors de la tempête Ciaran ou la crise sanitaire avec la confection des masques par des couturières bénévoles. Ce sont des moments à garder ».

Avez-vous vécu des moments particulièrement marquants ?

« Juste après Ciaran, j’avais mis 1 h 30 pour aller du Tinduff à la mairie et je reçois un SMS du maire me disant : « le Président arrive dans 2 h ». Il y a aussi eu la mise en œuvre de la réforme indemnitaire qui s’est passée sans heurts ; l’inauguration de l’école en présence de Mona Ozouf ».

Qu’est-ce qu’il y a de plus difficile dans la fonction de directeur général des services ?

« Sûrement de voir le temps que prennent les projets à aboutir. Un exemple : on travaille sur le bas-bourg depuis mon arrivée et je ne verrai pas les travaux aboutis ».

Un conseil pour votre successeur ?

« Essayer toujours de prendre de la hauteur, prendre le temps de réfléchir, être ouvert et faire du sur-mesure ; être attentif à chaque agent et faire vivre le collectif ».