La cigogne blanche fait son nid en baie du Mont Saint-Michel, des cigogneaux sont nés

La cigogne blanche (ciconia ciconia) commence à coloniser le sud Manche et en particulier les zones humides périphériques de la baie du Mont Saint-Michel, indique Luc Loison, correspondant local du GONm, le Groupement ornithologique de Normandie.

Quatre cigogneaux se sont envolés

Cette année, trois couples se sont reproduits avec succès au Val-Saint-Père, à Vains et à Aucey-la-Plaine avec au moins quatre jeunes à l’envol.

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« La cigogne blanche est un grand échassier facilement reconnaissable à son long bec et ses pattes rouges, ses ailes noires, elle mesure de 90 à 115 cm de longueur, a une envergure de 180 à 210 cm et pèse de 3 à 4 kg », explique cet ornithologue amateur.

Le régime alimentaire de la cigogne blanche est en grande partie carnivore constitué de vers de terre, insectes, escargots, batraciens, écrevisses et même petits rongeurs. Dans la nature, elle vit en moyenne entre 15 et 20 ans avec un record connu, grâce au baguage, de 39 ans.

Luc Loison, correspondant local du GONm

Une espèce protégée

La cigogne blanche est une espèce « visiteuse d’été », protégée par la loi, arrivant en février-mars et qui repart dès le mois d’août vers le sud pour passer l’hiver en Espagne et jusqu’en Afrique tropicale. « Depuis quelques années, probablement sous l’effet du réchauffement climatique, de plus en plus d’oiseaux hivernent en Normandie, ainsi en 2019 les observateurs du GONm en ont dénombré 317 », rapporte ce passionné d’oiseaux.

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Dans notre région depuis cinquante ans, le Groupe ornithologique normand étudie et protège l’espèce avec succès.

Trois zones principalement accueillent l’espèce : le parc des marais du Cotentin, les marais de la Dives et le Pays d’Auge, la vallée de la Seine et le marais Vernier.

Des nids sur les arbres

La cigogne blanche construit des nids, qui sont réutilisés d’une année sur l’autre, sur des arbres, des bâtiments, parfois des pylônes électriques et des plateformes mises à leur disposition, un peu plus de la moitié nichent en colonies et les nids peuvent peser plusieurs centaines de kilogrammes.

Au bord de l’extinction, il y a 50 ans

En France, l’espèce revient de loin, au bord de l’extinction en 1974, il n’en restait que 11 couples dont un dans la Manche, un en Ille-et-Vilaine et neuf en Alsace.
Cinquante ans plus tard, l’espèce est maintenant beaucoup plus prospère avec environ 6 000 en France et 750 à 800 en Normandie.

« Les trois couples nicheurs du sud Manche se sont installés sur des arbres. Espérons que la population nicheuse y augmentera dans les prochaines années et en particulier dans les marais périphériques de la baie du Mont Saint-Michel, un indice permet de le penser, cette année, de nombreuses cigognes blanches ont été observées tout au long du printemps dans ces zones humides ».

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