Le grand concert de Noël, proposé depuis 2002 par le Rotary-club d’Avranches (Manche), est destiné à soutenir financièrement une ou des causes ou associations locales. En décembre dernier, la 21e édition de ce rendez-vous traditionnellement organisé dans la basilique Saint-Gervais d’Avranches était consacrée à la station de sauvetage en mer du Mont-Saint-Michel.
Voir aussi : VIDÉO. Depuis ce coin de la Manche, on admire Le Mont-Saint-Michel encerclé par les eaux
Sensible à la démarche du Rotary avranchinais pour la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), la chorale L’Écho du Roc de Granville, dirigée par David Fiault-Chesnais, rotarien au E Rotary, s’était produite gracieusement. Le concert a connu un très beau succès avec 280 spectateurs.
Une aide exceptionnelle
De plus, nous avons reçu une contribution du Rotary-club italien de la ville de Susa près de Turin, qui a aussi une abbaye et un sanctuaire de Saint-Michel
, explique Stéphanie Louchart, la présidente du Rotary d’Avranches. Le club italien, et celui de Briançon avec lequel il est ami, sont venus nous rendre visite en septembre dernier, et nous ont offert une contribution pour la SNSM. » Sans oublier la centaine de sponsors fidèles participants du programme du concert. La gratuité de la prestation pour le concert, et la contribution des deux autres Rotary nous permettent, cette année, d’offrir une aide d’un montant exceptionnel.
Pour un moteur de bateau et une remorque
Jeudi 4 avril 2024, Brice Patin, policier municipal, et patron du canot de sauvetage du Mont-Saint-Michel, Michel Lelandais, guide de musée, et Nicolas Fortin, assureur, trois des 23 bénévoles de la station montoise, présidée par Jacques Bono, également maire de la commune, ont ainsi reçu un don de 6 600 €. « C es fonds contribueront en priorité à l’achat d’un moteur plus puissant pour le bateau de sauvetage, d’une remorque pour la mise à l’eau, et éventuellement à l’acquisition d’un moyen de traction du tout, de type quad, pour la mise à l’eau, ainsi que de tenues sèches pour les bénévoles
, confient les sauveteurs. La particularité du Mont-Saint-Michel est que lorsque les marées ont de petits coefficients, il n’y a pas assez d’eau pour mettre le bateau à l’eau. Nous sommes donc la vigie, et assurons un rôle de surveillance et de prévention. Lors des grandes marées, nous n’avons qu’un créneau maximum de deux heures pour sortir. Sachant que nous sommes les derniers du littoral à avoir la pleine mer.
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