Le 18 avril dernier, Fabien Mongabure, pompier professionnel au Mont-Saint-Michel, s’est lancé sur les chemins de Compostelle, réalisant un rêve d’enfance. Depuis cinq ans, le Puyolais d’origine sentait l’appel du chemin. Après trois ans de préparation, il a démarré son périple. La date lui permettait de vivre la messe de Pâques au Mont-Saint-Michel avant de prendre la route.
Son voyage suit la tradition médiévale du pèlerinage, avec trois mois de marche prévus. L’adjudant de 47 ans a pris un mois de vacances et deux mois de congé sans solde pour atteindre Compostelle début juillet, avant de poursuivre jusqu’à Fisterra (Finisterre), lieu emblématique du pèlerinage.
« C’est un retour aux sources marquant, qui me rappelle d’où je viens et ce qui me pousse à avancer »
Le 24 mai, il était de passage à Puyoô, où il a retrouvé la maison paternelle et s’est replongé dans ses souvenirs d’enfance. « C’est un retour aux sources marquant, qui me rappelle d’où je viens et ce qui me pousse à avancer », confiait-il.
Depuis son départ de Granville, il enchaîne les journées de marche avec des étapes allant de 10 km à plus de 40 km. Son aventure est ponctuée de rencontres, d’hébergements improvisés et d’échanges riches. À Rennes, une famille l’a accueilli chaleureusement. Chaque jour, il croise des pèlerins venus du monde entier et partage des instants précieux avec eux. Ces échanges lui offrent une perspective sur son propre chemin et renforcent son sentiment de fraternité avec ceux qui l’accompagnent, même brièvement.
Déconnecté du monde moderne
Il a appris à alléger son sac, qui pesait à l’origine 15 kg. « On remplit notre sac de nos peurs », explique-t-il, évoquant les objets qu’il a fini par renvoyer chez lui. Il a choisi de se déconnecter du monde moderne, troquant son téléphone contre une montre basique pour mieux vivre l’instant présent.
A l’approche de Saint-Jean-Pied-de-Port, il entrait dans une nouvelle phase de son voyage. Cette ville marque un tournant où les chemins français convergent, et Fabien Mongabure savait que la suite serait plus animée, avec encore plus de partage et de solidarité. Il a hâte de découvrir les étapes qui l’attendent, porté par l’énergie collective des pèlerins rencontrés en route.
« Une quête intérieure »
Son périple ne s’arrêtera pas à Compostelle. Il veut atteindre Fisterra, étape ultime. Pour lui, « ce voyage est bien plus qu’un défi physique, c’est une quête intérieure, une façon de se dépasser et de se reconnecter à l’essentiel ».
Fabien incarne l’esprit du pèlerinage : entre souvenirs, introspection et découvertes, son aventure restera gravée en lui bien après son arrivée à destination.
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