Dans un article publié par le magazine Elle, le 23 avril 2025, quatre ex-compagnes de Jean Imbert, dénoncent les « violences conjugales », que le chef d’un restaurant au Mont-Saint-Michel, depuis peu, leur aurait fait subir.

« Violences psychologies et, pour certaines, physiques »

Récemment placé à la tête du Logis Sainte-Catherine, le restaurant ouvert par Mauviel 1830, en début d’année au Mont-Saint-Michel, le chef Jean Imbert est au cœur de l’actualité mais pour un sujet bien moins sympathique.

En effet, le cuisinier est accusé par trois de ses ex-compagnes de « violences psychologiques et, pour certaines, physiques ».

Par une autre, de « jalousie, dénigrements et comportements excessifs », peut-on lire dans Elle, dans un article synthétisant une enquête de quatre mois.

Du orange et du rouge dans le violentomètre ?

Zoé (dont le prénom a été changé), qui serait l’une des victimes du chef, raconte notamment à Elle, avoir employé un violentomètre « sur les conseils d’une amie psychologue affolée par son état d’anxiété ».

Un outil qui permet de prévenir des situations de violences au sein d’un couple, au travail etc. Zoé aurait déclaré à Elle : « J’ai répondu oui à ces phrases : Il pète les plombs lorsque quelque chose lui déplaît, Il est jaloux, Il te manipule, Il rabaisse tes opinions et tes projets, Il t’isole de ta famille et de tes amis… »  

Des faits qui s’apparentent au contrôle coercitif, une notion représentant « une accumulation d’actes qui visent à isoler, contrôler et intimider la victime » (source : viepublique.fr), qui pourrait bientôt être reconnue par la loi comme étant un délit.

Des violences physiques ?

Dans cet article résumant un travail de quatre mois, mené par les journalistes d’Elle, on peut aussi lire trois autres témoignages.

Ceux d’Éléonore (nom d’emprunt) qui aurait été victime, entre autres, de coups et de dénigrements ; de Kelly Santos, femme d’affaires, qui aurait subi des morsures « jusqu’au sang » lors de rapports intimes, et dont le contrôle excessif du chef, l’aurait poussée à bout.

Ou encore de Lila Salet, une jeune actrice de 21 ans au moment des faits, qui le 22 janvier 2013 « a déposé plainte pour dégradations volontaires contre Jean Imbert, dont elle venait de se séparer », après qu’il eut cassé « les deux portes d’entrée de la jeune femme, à coups de pied et de poing ».

Le chef se serait excusé par la suite. Lila aurait retiré sa plainte, « Jean m’a dit que ça nuirait à sa carrière », assure-t-elle, au magazine.

Une réponse de Jean Imbert ?

Dans cet article long de plusieurs milliers de signes, les journalistes Alice Augustin et Cécile Ollivier, confrontent les témoignages des plaignantes aux réponses des équipes de communication du chef du Logis Sainte-Catherine.

Vous pouvez retrouver les réponses de ces dernières, en cliquant ici.

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