Quentin, un Thudinien de 18 ans, rallie le Mont-Saint-Michel… à pied! Un périple de 500km

Crises d’hypoglycémie

Cependant, le chemin a été parsemé d’embûches, notamment en ce qui concerne le ravitaillement. Le Biercéen avoue qu’il a été surpris par la difficulté de trouver de quoi manger durant son voyage. Il ne s’y attendait vraiment pas. Habitué à la proximité des commerces belges, il a vite déchanté face aux longues distances entre les bourgs français. Cette réalité a mené à des situations critiques.

« À deux reprises, j’ai vraiment souffert de crises d’hypoglycémie, se souvient-il. Un jour, dans la Somme, j’ai dû marcher 45 kilomètres le ventre vide. C’était terrible ! J’étais mal en point, étourdi, je ne comprenais plus rien. J’avais sous-estimé les distances entre les commerces en France. ». Une expérience qu’il partage dans son livre.

Dans ces moments de faiblesse, le soutien de ses parents a été essentiel. Grâce à l’application Polarsteps, ceux-ci pouvaient suivre son parcours. Son père se rappelle son inquiétude lors de ses crises d’hypoglycémie et lorsque le fiston l’a appelé. « Il était perdu, il ne savait plus ce qui se passait, tellement son taux de sucre était bas, raconte le paternel. Malgré tout, Quentin a dû parfois marcher de longues distances pour trouver de l’aide. Il n’avait pas le choix. »

Rencontres chaleureuses

Le défi physique a été intense. « En moyenne, je couvrais entre 35 et 45 kilomètres par jour, souligne le jeune pèlerin. Une fois, j’ai même atteint près de 70 kilomètres entre Villers-Bocage et Villedieu-les-Poêles. C’était une grosse journée. Les étapes duraient souvent entre 6 et 8 heures, parfois même 13 heures. Les ampoules aux pieds ont été une compagne constante. Malgré une bonne préparation, c’est devenu un enfer avec les longues distances et surtout les pieds toujours mouillés (à cause de la rosée). J’ai souffert de ces ampoules pendant tout le voyage. »

Au-delà des épreuves physiques et logistiques, la solitude a parfois pesé. « Ce n’était pas tant le fait d’être seul en marchant, mais plutôt d’être seul dans les moments difficiles, reconnaît-il. Ça, c’était le plus difficile à surmonter. J’ai connu des moments de doute et parfois des coups de cafard. Mais jamais il ne m’est venu à l’esprit de renoncer. »

Cependant, son aventure a aussi été marquée par des rencontres chaleureuses. Le Biercéen se souvient particulièrement de l’accueil d’une famille, à Ruesnes, qui était d’une gentillesse incroyable et qui était vraiment dans une démarche de partage. La plupart du temps, il dormait sous tente, souvent dans le jardin de particuliers. Le garçon souligne que les gens étaient généralement accueillants, mais parfois, il était nécessaire de les rassurer sur ses bonnes intentions.

Avec ses parents

Après environ douze jours d’efforts et 500 kilomètres parcourus, la silhouette du Mont-Saint-Michel est enfin apparue. L’arrivée, le 8 mai, a été un moment d’intense émotion. « J’avais même un peu d’avance sur mes parents, sourit-il. Je les ai donc attendus dans un prieuré, à quelques kilomètres afin de découvrir le Mont en leur compagnie. C’était important pour moi. »

La mission de montsaintmichel.net est de rassembler en ligne des journaux autour de Mont Saint Michel pour ensuite les présenter en tâchant de répondre du mieux possible aux interrogations du public. Ce post a été prélevé d’internet par l’équipe de montsaintmichel.net du seul fait qu’il se présentait dans les colonnes d’un média consacré au thème « Mont Saint Michel ». Cette chronique est reproduite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’utiliser les coordonnées inscrites sur le site pour indiquer des précisions sur ce contenu sur le thème « Mont Saint Michel ». Il y a de prévu plusieurs travaux sur le sujet « Mont Saint Michel » bientôt, nous vous invitons à naviguer sur notre site web aussi souvent que possible.