Après l‘arasement du barrage de Vezins, de juin 2019 à décembre 2020, puis de celui de La Roche-qui-Boit, de juin 2022 à avril 2023, pour la continuité écologique de la vallée de la Sélune, le projet est actuellement dans sa phase de renaturation.
Un sentier pédagogique de 4 km
C’est dans ce cadre que qu’un premier sentier pédagogique a été ouvert au départ du pont des Biards. Il avait été annoncé pour l’été 2023,
il offre une boucle de quatre kilomètres de balade, ponctués de panneaux.
Le second, au départ de la base de loisirs de La Mazure est accessible « mais quelques endroits restent difficiles à passer. Nous avons encore des aménagements à y faire », précise Olivier Cattiaux, en charge de la maîtrise d’ouvrage et des travaux à la Direction départementale des territoires et de la mer.
Faune, flore, paysages…
Huit panneaux pédagogiques sont répartis entre ces deux boucles de randonnée.
Au départ du pont des Biards, entre Isigny-le-Buat et Saint-Martin-de-Landelles, commune aujourd’hui déléguée de Saint-Hilaire-du-Harcouët, les deux premiers sont en surplomb de cette coulée verte.
Le premier trace le chemin, indiquant la position des deux ouvrages arasés. Le second explique l’évolution de la vallée et de ses paysages.
Passé la lourde barrière qui barre le passage à tout qui n’est pas un piéton, il n’y a qu’à suivre le balisage : un poteau de bois, qui arbore un saumon. Mais ne passé pas votre chemin sans prendre connaissance des consignes de sécurité et de protection de l’environnement (pas de cueillette, pêche, baignade, camping, feux…). Vous serez peut-être surpris que l’on vous demande de rester sur le chemin.
Il y a des endroits où des crevasses qui peuvent faire jusqu’à trente centimètres sont recouvertes de végétation.
Une balade toute en nuances de vert
Le paysage se décline en nuances de vert, du plus tendre à des teintes argentées. La végétation est désordonnée. La répisylve, abondante et buissonnante, pourrait donner une impression de mal-entretien. La nature se réinstalle. On y apprend que ces végétaux (buddleia, vergerette, aulne ou saule blanc) maintiennent la berge tout autant qu’ils filtrent les eaux en consommant les sels minéraux dissous dans la nappe phréatique.
La Sélune, discrète jusque-là, se fait entendre. Des enrochements donnent au fleuve une allure de rapide. Les témoins du passé ont ressurgi. Ainsi, le pont Romain, déjà en ruine à la création des barrages. Un autre panneau, tout aussi pédagogique, évoque les recherches archéologiques menées par l‘Institut national de recherche archéologique préventive.
Au fil de ce parcours, on découvre les usages, les poissons, mammifères et autres animaux.
Une promenade pour laquelle on aura pris la précaution de mettre de bonnes chaussures. Une partie du chemin a été empierré avec les gravats de la déconstruction des barrages.
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