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De 1792 au mois d’octobre 1863, l’abbaye du Mont-Saint-Michel a été transformée en prison. 160 ans après sa fermeture, le Centre des monuments nationaux, organise diverses animations autour de cette thématique.
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Il était difficile de s’évader de l’abbaye-prison du Mont-Saint-Michel, perchée sur l’îlot rocheux au milieu de la baie. | MARC OLLIVIER/ ARCHIVES OUEST-FRANCE
Au Mont-Saint-Michel, l’abbaye s’apprête à célébrer un nouvel anniversaire : en plus des mille ans de la construction de l’abbatiale, 2023 marque aussi les 160 ans depuis la fermeture de la prison. Si on connaît aujourd’hui le monument emblématique comme un lieu d’accueil des visiteurs et de résidence pour les Fraternités monastiques de Jérusalem, il a longtemps accueilli des prisonniers.
Des cachots du Moyen-Âge à la prison
Une vocation qui s’est imposée en 1792, après l’expulsion des moines bénédictins de l’édifice. Difficile alors de vendre puis transformer, comme beaucoup d’autres abbayes, le site en usine. Perché sur son rocher, ce n’est pas l’endroit le plus accessible. « Il faut donc lui trouver une autre utilité. C’est pourquoi, de 1793 à 1795, on y enferme 300 prêtres réfractaires », retrace pour Ouest-France
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