Le Mont-Saint-Michel plus « vertueux et durable » pour l’accueil de ses visiteurs

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« Améliorer l’accueil des visiteurs ». C’est le leitmotiv de Thomas Velter, le directeur de l’établissement public Mont-Saint-Michel, depuis sa création en 2021. Petit à petit, les plans d’actions se concrétisent. Et les résultats portent leurs fruits.

Services et projets pour 2024 au Mont-Saint-Michel

Après une année 2023 marquée par le Millénaire de l’abbaye,

2024 sera celle de l’audace et de la dynamique pour la transformation vers un tourisme plus durable et la modernisation.

Thomas Velter, le directeur général de l’établissement public et conservateur de l’abbaye 

Au cours de deux heures d’échanges, il a présenté les nouveaux services et projets pour les quatre axes majeurs de la stratégie 2024 :*

  1. la politique d’accueil,
  2. l’environnement,
  3. le développement économique,
  4. le programme culturel et événementiel. 

Mieux accueillir, c’est gérer les flux

« Nous avons remis à plat le fonctionnement des navettes. L’image du Mont avait été écornée par les dysfonctionnements et les temps d’attente et les prix du parking », a rappelé Thomas Velter.

De l’histoire ancienne, qui appartient désormais à l’ancien délégataire du service public chargé du transport des visiteurs jusqu’au Mont-Saint-Michel. Le successeur Kéolis a répondu aux demandes. L’affichage du temps d’attente est indiqué, le cadencement mieux géré. 

L’établissement public poursuit son travail pour « lisser la fréquentation des visiteurs sur les ailes de saison. La communication porte ses fruits avec davantage de fréquentation dès avril et jusqu’en octobre ».

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Stationnement pré-réservé

Dans cet objectif, le pré-réservation des places de stationnement a été expérimentée l’été dernier, avec un QR Code a scanné à l’entrée.

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En août dernier, 10 % des places ont été pré-réservées.

Nous travaillons désormais sur l’augmentation de cette capacité vers le printemps, en favorisant les horaires avant 10 h et après 15 heures, pour éviter les pics entre 10 h 30 et 15 h. 

Thomas Velter

Trois saisons de tarifs pour les parkings

En 2023, trois saisons tarifaires de parking ont été créées : basse, moyenne et haute saison.

« Notre intuition a été la bonne, avec une hausse en basse et moyenne saison. Les vacances de Noël sont désormais en basse saison et non plus en moyenne saison ». Une économie pour les visiteurs de 3 à 7 euros, en fonction du type de véhicules.

Le stationnement est gratuit à partir de 18 h 30, dix mois sur douze. En juillet et août, un tarif préférentiel de 15 euros va être proposé.

« La gratuité nocturne va être étendue jusqu’à 3 heures du matin et non plus 1 h. C’est anecdotique, mais ça va nous exonérer d’une vingtaine de réclamations par an, qui peuvent avoir beaucoup d’effets négatifs sur la notoriété ». 

Toujours plus de visiteurs

Visiteurs
La fréquentation du Mont-Saint-Michel est en hausse. Une hausse de 5,4 % a été enregistrée en 2023 par rapport à 2022 pour les visiteurs comptabilisés dans le village.  » Cela représente près de 3 millions de visiteurs. On observe une différence de 50 000 personnes d’une année à l’autre, en fonction des dates de congés scolaires et des ponts « , a souligné Thomas Velter.
L’abbaye a bien profité de cette hausse. Le conservateur a annoncé  » sans fierté  » 20 % de mieux par rapport à 2022 et 5 % de plus que 2019, année avant Covid. Avec 1 571 000 visiteurs, l’abbaye du Mont-Saint-Michel reste le second monument national le plus visité de France, après l’Arc de Triomphe.  » Un visiteur sur deux atteint les portes de l’abbaye, qui reste le pôle d’attraction. 
Vélos
Entre mai et septembre 2023, 140 000 cyclistes ont convergé vers la Merveille, contre 85 000 en 2021.  » Un pic a été constaté entre juin et septembre à + 26,3 %, porté par une météo favorable « . Des chiffres enregistrés par des compteurs, installés sur les voies vertes à Ardevon, Beauvoir et à proximité du barrage sur le Couesnon. 
400 places de parking sont disponibles à la Caserne et 70 intra-muros.
Véhicules
698 000 véhicules, toutes catégories confondues, ont stationné sur les parkings du Mont-Saint-Michel, soit 7,3 % de plus qu’en 2022 et + 3,9 % par rapport à 2019, dont 32 800 camping-cars. La part des vans et minibus 9 places a augmenté, elle aussi, sans chiffre précis communiqué.

Des bénéfices réinjectés sur le site

En deux ans d’existence, « l’établissement public assure aujourd’hui 72 % de son autofinancement », se félicite Thomas Velter.

« 9 % de ses 72 % sont du mécénat, des recettes de tournages ; 91 % des billets de parking ».

Les recettes ont été de 10,7 millions d’euros. « 9,2  millions des dépenses partent dans le poste technique : entretien du barrage, de la passerelle, des parcs de stationnement, la rémunération du concessionnaire… »

On ne s’en met pas plein les poches. Tout est réinvesti dans le site. On le fera savoir en l’inscrivant sur les tickets de stationnement. 

Thomas Velter

En 2024, une étude sera menée pour redéfinir la scénographie du centre d’information touristique pour en faire « un point de convergence des visiteurs et non un flux vers les sanitaires ».

Dans le courant du mois, quelque 600 tablettes numériques vont remplacer les audio-guides pour la visite de l’abbaye.

Améliorer l’empreinte écologique

Les sanitaires, qui voient passer quelque 400 000 personnes gratuitement par an, vont être rénovés et agrémenté d’un système de récupération des eaux de pluie. C’est une des mesures pour réduire l’empreinte écologique du site.

« Le Mont Saint-Michel a dépassé ses engagements en 2023, en réduisant la facture d’électricité de 11,5 %.

Le passage au biocarburant depuis l’automne 2022 a permis aux passeurs de baisser leurs émissions de CO2 de 500 à 90 tonnes, soit moins 80 %, sur les 400 000 km effectués à l’année pour l’ensemble de la flotte, y compris la ligne Pontorson – Mont-Saint-Michel ». 

Bénéficiaire du Loto de la biodiversité, l’établissement public dispose de 96 000 euros pour restaurer une zone humide.

Lauréat d’un appel à projet du Cerema, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement lui attribue 106 000 euros pour restaurer la flore patrimoniale.

« Il s’agit de remettre en état un cheminement sauvage au-delà du barrage et de restaurer deux barrières. On installera des panneaux de médiation pour indiquer l’intérêt écologique des herbus », indique l’équipe. 

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