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Sa position géographique, au milieu d’une baie dangereuse, comme la hauteur de ses fortifications expliquent la vocation carcérale du Mont dès le Moyen Âge.
© Stephane Compoint/ONLYFRANCE.FR
Publié le 29/05/2023 à 20h04
Temps de lecture : 6 min
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L‘endroit est interdit au public. Pour y parvenir, il faut emprunter un labyrinthique réseau d’escaliers et passer plusieurs portes verrouillées. Les terrasses escarpées, qui forment comme des balcons suspendus le long de la façade orientale de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, offrent une vue magnifique sur la baie.
Difficile d’imaginer que c’est sur cette galerie-déambulatoire, suspendue à une trentaine de mètres au-dessus du sol, qu’ont été installées pendant près de 450 ans des dizaines de geôles. « Les cellules, exposées aux vents, étaient particulièrement redoutées des prisonniers. Le taux de mortalité y était effrayant », indique Étienne Dupont, auteur d’un ouvrage sur cette étonnante histoire, Les Prisons du Mont-Saint-Michel, paru chez Perrin.
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