Le Mont-Saint-Michel en est bien conscient : comme tant d’autres destinations touristiques, il doit trouver « un équilibre entre attractivité locale et préservation des lieux ». Avec près de 3 millions de visiteurs par an, le petit îlot est le site le plus visité de France en dehors de la région parisienne.
Pour autant, l’Établissement public (Epic) du Mont Saint-Michel se refuse à parler de « surfréquentation ». À ses yeux, le problème est celui d’une concentration des visiteurs « à certaines périodes et sur certaines plages horaires ».
Des pics bien identifiés
Les pics sont bien identifiés : les touristes affluent lors des week-ends de Pâques, de l’Ascension et de la Pentecôte, puis pendant les vacances d’été autour du 14 juillet et du 15 août. Lors du dernier pont de l’Ascension, le 19 mai 2023, plus de 33 000 visiteurs se sont pressés au Mont en une seule journée.
Mais pas question d’instaurer un quota : l’Epic mise sur l’information des visiteurs en amont et la gestion des flux sur place. Il espère ainsi « éviter la saturation du site sans prendre de mesures coercitives ». Une série de nouveautés, qui font office d’« expérimentation », entrent en vigueur samedi 12 août 2023.
Venir le matin ou le soir
Premier objectif : inciter les visiteurs à décaler leur visite aux heures creuses. Côté parkings, « on va ouvrir certaines places à la réservation, avec davantage de créneaux avant 10 h et après 16 h », explique le directeur du développement Hervé Bierjon. Sur l’A84 et la N175, l’Epic profitera des affichages routiers pour « sensibiliser les automobilistes à l’état de la fréquentation à un instant T ».
Le site compte aussi diminuer à certains horaires la fréquence des navettes, qui conduisent gratuitement au pied du Mont. « Plutôt que toutes les 12 minutes, il y en aura toutes les 20 ou 25 minutes, indique Hervé Bierjon. Dans ces cas-là, on explique à ceux qui attendent pourquoi on fait ça. On leur dit que le risque, c’est d’engorger le village. »
Difficile de se frayer un chemin dans la Grande Rue lors de certains après-midi d’été. © Ouest-France
Car on se retrouve vite à l’étroit dans les quelques rues pavées qui serpentent sur le rocher. Aux heures de pointe, l’Epic a une dernière stratégie : diriger les visiteurs vers le chemin des Fanils, une entrée « alternative » que « peu de gens connaissent et empruntent. Quand le trafic redevient fluide dans la rue principale, on arrête. » Quinze minutes peuvent suffire à délester la Grande Rue.
« C’est la somme de toutes ces mesures qui doit nous permettre de réguler l’affluence, assure Hervé Bierjon. On fera le bilan en fin de saison pour une mise en place plus pérenne à partir de 2024. »
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