Le Mont-Saint-Michel va redevenir une île le temps des grandes marées

Lors des grandes marées, le Mont-Saint-Michel peut redevenir une île. Echo – stock.adobe.com

Dès ce week-end, les amateurs d’embruns pourront s’aventurer au large pour observer un des plus beaux numéros offerts par la mer. Le spectacle devrait être impressionnant au niveau de Saint-Malo et du Mont-Saint-Michel.

C’est un de ces spectacles dont seule la mer a les secrets. Elle monte plus haut, mais descend également plus bas qu’à l’accoutumée. Ce va-et-vient porte un nom : les grandes marées. Et ces dernières vont offrir quelques beaux panoramas dans les prochains jours. Autant de paysages qui changeront toutes les six heures, en raison des forts coefficients de marée. Ils atteindront 104 dès ce dimanche 10 mars, pour culminer à 117 le mardi 12, selon les données du Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom). Le spectacle devrait être particulièrement impressionnant dans le département de la Manche, notamment au niveau de Saint-Malo et du Mont-Saint-Michel.

L’îlot rocheux va de nouveau être coupé du monde le temps de quelques heures. Mais comment est-ce possible ? À l’origine, une marée est une variation de l’amplitude de la hauteur d’eau sur le littoral. Elle est principalement due à l’attraction de la Lune sur la Terre et, dans une moindre mesure du Soleil. Selon la position des trois astres, l’amplitude de la marée va être différente. Les grandes marées apparaissent donc quand il y a un alignement plus ou moins parfait entre le Soleil, la Terre et la Lune, et que les forces d’attractions s’additionnent. Outre le spectacle de la nature, ces grandes marées jouent un rôle crucial dans la régénération des habitats marins. Les ostréiculteurs peuvent ainsi accéder à leurs parcs à huîtres situés les plus au large.

Les prochaines en avril

Mais comment les prévoir ? Les «plus» grandes marées surviennent souvent lors des équinoxes de printemps (entre les 20 et 22 mars, selon les années) et d’automne (entre les 21 et 23 septembre). Soit lorsque la distance entre le couple Terre-Lune et le Soleil est la plus courte. Pendant ces périodes, les coefficients de marée – qui permettent donc de connaître l’amplitude de la marée – peuvent dépasser la barre des 110. Mais aucune science exacte ici : les prochaines, qui suivront celles de mars, n’auront lieu qu’à partir du 9 avril, comme le note l’Office du tourisme de la Manche.

Seule certitude : les lieux où les observer. Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel constituent des endroits privilégiés, où l’on trouve les amplitudes de marées les plus importantes d’Europe continentale. Ceci en raison de l’existence de la presqu’île du Cotentin, qui agit comme un obstacle et permet aux ondes de marée de se réfléchir et de s’additionner. Attention tout de même si vous devez vous aventurer sur le large, notamment pour les amateurs de pêche à pied. L’eau peut très vite remonter. Au Mont-Saint-Michel, on dit souvent que la mer monte «à la vitesse d’un cheval au galop».

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