Mont-Saint-Michel, une merveille en hiver

Des pieds de la tour Eiffel aux remparts de Carcassonne, en passant par les châteaux de la Loire, la France ne manque certainement pas de constructions emblématiques. Outre les chefs-d’œuvre de la capitale, un seul peut pourtant se targuer d’être presque aussi célèbre à l’étranger que la Dame de fer. Perdu au milieu d’une baie à mi-chemin entre la Bretagne et la Normandie, le Mont-Saint-Michel attire chaque année près de 3 millions de visiteurs, une statistique d’autant plus impressionnante qu’il est distant des grandes métropoles touristiques.

En tant qu’incontournable de l’Hexagone, de nombreuses solutions de transport ont néanmoins été mises en place pour y accéder. Depuis quelques années, il n’est plus possible d’accéder au Mont-Saint-Michel en voiture, mais une grande zone de parkings payants a été installée autour du centre d’information touristique, à 2,7 km du site. Suivant les saisons, les prix oscillent entre 12 et 25 euros pour la journée. Les bus, au départ des gares de Rennes ou de Villedieu-les-Poêles, déposent également les passagers à cet endroit. La bonne demi-heure de marche séparant les parkings du mont peut se faire en été, sinon, il n’y a qu’une façon de se rendre prestement et sans effort au pied du monument : le Passeur. Cette navette gratuite circule tous les jours et à toutes les heures, c’est l’un des rares véhicules à pouvoir s’approcher tout près de l’édifice. De quoi garder un peu de forces pour la suite, car la visite du Mont-Saint-Michel se mérite, au prix d’un bel effort physique.

Des musées à visiter dans un musée à ciel ouvert

Une fois la porte du Roy passée, les visiteurs accèdent directement à la Grande Rue, seule véritable artère du village, remplie de commerces et de restaurants. Il y règne une ambiance très touristique qui est contrebalancée par l’architecture historique, héritée des nombreuses périodes et aménagements qu’a connus la baie. À l’origine de l’édifice spectaculaire, il y a un rocher plus gros que les autres, le mont Trombe, christianisé au VIe et VIIe avec la construction de deux oratoires. Les premières traces d’un monastère datent du Xe siècle et sont encore visibles aujourd’hui : il s’agit de la chapelle de Notre-Dame-sous-Terre. Il faudra ensuite attendre le XIIe siècle pour voir le mont entouré de son célèbre mur d’enceinte.

De 1446 à 1523, l’abbaye est mise en chantier et le village grossit pour accueillir les nombreux artisans dont les savoir-faire sont nécessaires à ce type d’ouvrage. C’est de cette période que datent les plus anciennes maisons encore habitées de la presqu’île. À la Révolution, le lieu sera transformé en prison, qui sera fermée sous Napoléon III, en 1863. C’est à la fin du XIXe siècle et après une série de restaurations que le Mont-Saint-Michel acquiert finalement la forme que nous lui connaissons, avec l’ajout de la flèche au sommet de l’abbaye. Le riche passé du rocher se raconte tant dans l’architecture que dans des lieux dédiés, comme le Musée historique qui retrace les différentes époques traversées par ce lieu qu’on a tour à tour surnommé « la Merveille » ou la « Bastille des mers ». Le Musée maritime explique également le phénomène si particulier des marées, les plus violentes d’Europe, qui remplissent la baie.

Une longue traversée millénaire

Parmi les visites incontournables, celle de l’abbaye demeure la plus impressionnante. Nichée tout en haut du rocher, elle surplombe la baie et offre, les jours de grande marée, le sentiment d’être seul au milieu des flots. Cette même baie, lorsqu’elle est découverte, est praticable à pied, comme la parcourait les pèlerins de jadis. Longue de plus de 6 kilomètres, la traversée est à réserver aux bons marcheurs, capables de déjouer les sables mouvants, le courant et le sol instable. Elle offre cependant, pour une vingtaine d’euros en moyenne – le prix des services, obligatoires, d’un guide attesté par la préfecture –, une expérience exaltante et mémorable, ponctuée de panoramas magnifiques sur le chef-d’œuvre classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. Attention à bien se renseigner avant de se lancer, certains guides proposent des traversées aller-retour (13 km), d’autres, un simple aller avec retour en bus.

En pleine saison, le Mont-Saint-Michel propose aussi plusieurs événements, comme des concerts le soir ou des spectacles au cœur de l’abbaye. L’occasion de découvrir ce lieu mythique autrement, à mi-chemin entre légende et histoire, qui a su traverser les siècles et les marées jusqu’à aujourd’hui.

  • Les remparts : construits pendant la guerre de Cent Ans, les remparts du Mont-Saint-Michel sont toujours debout. Après avoir profité du point de vue de la tour du Nord, il est possible d’accéder directement à l’abbaye en les empruntant.
  • La ruelle des cocus : un lieu insolite et si étroit que l’on ne pourrait y entrer avec des cornes… Cette ruelle mythique du village débouche sur un quasi-labyrinthe de maisons et d’escaliers médiévaux. Extrêmement dépaysant.
  • L’église paroissiale Saint-Pierre : immanquable sur le chemin de l’abbaye depuis la Grande Rue, l’église Saint-Pierre, construite au XVe siècle, est gardée par une statue de Jeanne d’Arc.
  • Terrasse de l’Ouest : de l’autre côté de l’entrée de l’abbaye, la terrasse de l’Ouest offre un magnifique panorama, à ne pas manquer.
  • La tour Gabriel : tour de garde, phare, moulin… Cette tour a eu mille vies depuis sa construction au XVIe siècle. Juste à côté, quelques vestiges de la vie maritime du Mont demeurent également.
  • Les remparts : construits pendant la guerre de Cent Ans, les remparts du Mont-Saint-Michel sont toujours debout. Après avoir profité du point de vue de la tour du Nord, il est possible d’accéder directement à l’abbaye en les empruntant.
  • La ruelle des cocus : un lieu insolite et si étroit que l’on ne pourrait y entrer avec des cornes… Cette ruelle mythique du village débouche sur un quasi-labyrinthe de maisons et d’escaliers médiévaux. Extrêmement dépaysant.
  • L’église paroissiale Saint-Pierre : immanquable sur le chemin de l’abbaye depuis la Grande Rue, l’église Saint-Pierre, construite au XVe siècle, est gardée par une statue de Jeanne d’Arc.
  • Terrasse de l’Ouest : de l’autre côté de l’entrée de l’abbaye, la terrasse de l’Ouest offre un magnifique panorama, à ne pas manquer.
  • La tour Gabriel : tour de garde, phare, moulin… Cette tour a eu mille vies depuis sa construction au XVIe siècle. Juste à côté, quelques vestiges de la vie maritime du Mont demeurent également.
  • Les remparts : construits pendant la guerre de Cent Ans, les remparts du Mont-Saint-Michel sont toujours debout. Après avoir profité du point de vue de la tour du Nord, il est possible d’accéder directement à l’abbaye en les empruntant.
  • La ruelle des cocus : un lieu insolite et si étroit que l’on ne pourrait y entrer avec des cornes… Cette ruelle mythique du village débouche sur un quasi-labyrinthe de maisons et d’escaliers médiévaux. Extrêmement dépaysant.
  • L’église paroissiale Saint-Pierre : immanquable sur le chemin de l’abbaye depuis la Grande Rue, l’église Saint-Pierre, construite au XVe siècle, est gardée par une statue de Jeanne d’Arc.
  • Terrasse de l’Ouest : de l’autre côté de l’entrée de l’abbaye, la terrasse de l’Ouest offre un magnifique panorama, à ne pas manquer.
  • La tour Gabriel : tour de garde, phare, moulin… Cette tour a eu mille vies depuis sa construction au XVIe siècle. Juste à côté, quelques vestiges de la vie maritime du Mont demeurent également.

La mission de montsaintmichel.net est de rassembler en ligne des journaux autour de Mont Saint Michel pour ensuite les présenter en tâchant de répondre du mieux possible aux interrogations du public. Ce post a été prélevé d’internet par l’équipe de montsaintmichel.net du seul fait qu’il se présentait dans les colonnes d’un média consacré au thème « Mont Saint Michel ». Cette chronique est reproduite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’utiliser les coordonnées inscrites sur le site pour indiquer des précisions sur ce contenu sur le thème « Mont Saint Michel ». Il y a de prévu plusieurs travaux sur le sujet « Mont Saint Michel » bientôt, nous vous invitons à naviguer sur notre site web aussi souvent que possible.