Pourquoi avoir choisi le Mont-Saint-Michel pour votre prochain défi ?
J’ai 3 axes dans mon activité de nageur libre : performer sur de longues distances, honorer de beaux endroits et affronter des situations extrêmes, comme des tempêtes, des courants forts, des ras de falaises.
Le Mont-Saint-Michel est un des lieux les plus sublimes en France, c’est donc une façon de l’honorer et de m’engager dans une nage difficile. Je vais devoir jouer avec les courants pour ne pas me confronter à un torrent impossible à remonter.
J’y pense depuis déjà deux ou trois ans. Lorsque Thalassa m’a contacté pour faire une émission, je leur ai proposé l’endroit, ils ont tout de suite été OK.
Comment préparez-vous un tel challenge ?
Je m’entraine quasiment tous les jours, à Quiberon où je vis, notamment à la pointe du Conguel.
Je me suis beaucoup documenté sur le Mont-Saint-Michel et ses marées. Je vais faire un premier repérage seul, mardi 18 avril, pour voir ce que cela donne à marée haute. Le mercredi, je serais avec Julien Avril, qui est guide dans la baie, pour mieux reconnaitre le site avec lui. D’abord à marée basse, pour étudier la géographie. Puis le soir à marée haute, je ferais mon premier essai. Il faudra repérer les trajectoires, les courants favorables.
Tout cela ne se fait pas sans préparation. La nage autour du Mont-Saint-Michel dans de telles conditions est normalement interdite. J’ai une autorisation de la mairie et la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) sera là pour surveiller.
Avec quel équipement vous lancez-vous à l’eau ?
J’ai une combinaison contre le froid, des lunettes de natation, une bouée pour être visible avec une puce GPS à l’intérieur, et un petit peu de matos, comme un sifflet pour me faire repérer en cas de problème et un coupe-file pour me sortir des situations périlleuses.
Qu’est-ce que cela vous apporte de vous confronter comme ça aux éléments ?
Avant tout, ce sont des activités qui me permettent d’évoluer, personnellement et professionnellement. Mais c’est comme tous ceux qui font du sport extrême, ceux qui grimpent des sommets. On veut faire toujours plus difficile, repousser ses limites. J’essaie d’apporter de l’extraordinaire à ma vie ordinaire. Comme je le dis souvent, ce sont des cicatrices de bonheur, qui me procure beaucoup de plaisir quand je les réalise.
J’aime bien vivre dans ce Monde, mais être hors du Monde aussi. Loin de la foule, où je me retrouve seul, soit dans des endroits inaccessibles, soit peu fréquentés. Je me dis parfois en passant la pointe du Conguel que je suis le seul à avoir cette vision de la falaise. Il y aura beaucoup de monde au Mont-Saint-Michel, mais je serais le seul à le voir comme ça.
Quels seront vos prochains défis ?
Le prochain se fera sur un beau site français ou étranger, probablement en Espagne. J’ai fait toute une liste, mais je saisis souvent l’opportunité. Qu’il y ait une grande marée ou une tempête, puis je le partage sur mes réseaux sociaux. J’aime surprendre les gens sur l’activité ou le lieu dans lequel je m’engage dans un défi.
L’émission Thalassa (France 3) autour de Stéphane Krause sera diffusée en fin d’année.
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