Un arrêté préfectoral interdit la vente de certaines huîtres stockées en baie du Mont Saint-Michel

C’est une mauvaise publicité dont se seraient bien passée les ostréiculteurs de la baie du Mont Saint-Michel. Jeudi 11 janvier, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a pris un arrêté pour interdire temporairement la commercialisation de certaines huîtres, contaminées par un norovirus provoquant des gastro-entérites aiguës. Cette interdiction ne concerne qu’une zone limitée du rivage, une zone de stockage située entre le Vivier-sur Mer et Vildé la Marine, en pleine baie du Mont Saint-Michel. Les analyses sur les parcs ostréicoles, situés eux au large plus au nord et donc hors de cette zone, sont négatives, ce qui permet aux ostréiculteurs de continuer à vendre leurs huîtres.

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La zone contaminée ciblée

Les premiers cas d’infections alimentaires liés à ces huîtres sont enregistrés fin décembre 2023. Au total, la direction départementale de la protection des populations (DDPP), que France Bleu Armorique a contacté, a recensé huit personnes malades. D’après les premières analyses, les huîtres contaminées proviennent bien de cette zone de stockage, la zone « 35.16 rivage Ouest » mais d’un seul ostréiculteur. Début janvier 2024, par précaution, les huîtres stockées ne sont plus vendues mais la DDPP veut prendre des mesures proportionnées pour ne pas impacter l’ensemble des ostréiculteurs de la baie du Mont Saint-Michel, surtout en pleine périodes de fêtes de fin d’année. « Un seul ostréiculteur touché, c’est un cas atypique », explique Virshna Héng, directeur-adjoint de la DDPP d’Ille-et-Vilaine.

Les parcs ostréicoles, situés au large plus au nord, ne sont pas infectés. « Vous pouvez continuer à manger les huîtres de Cancale et de la baie du Mont Saint-Michel !, assure Laurence Querrien, ostréicultrice à Cancale et vice-présidente du Comité Régional de la Conchyliculture Bretagne Nord (CRCBN). Une petite dizaine d’ostréiculteurs stockent leur huîtres dans cette zone pendant les fêtes mais ça n’englobe pas tous les professionnels. Tous les parcs de production n’ont rien, nous pouvons continuer à travailler. » Aujourd’hui, l’enquête menée par la DDPP est toujours en cours pour connaître l’origine de cette toxi-infection, l’arrêté préfectoral doit durer minimum 28 jours.

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